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Looking for Bretzels in Singapore
11 juillet 2013

High-Class, un show singapourien à la sauce tai-tai

Ce nouveau spectacle écrit Michael Chiang et joué en ce moment à Singapour, me donne l'opportunité de vous parler d'un concept essentiel à la société singapourienne : la tai-tai. Qu'est-ce donc qu'une tai-tai me direz-vous ? Et bien ce terme chinois désigne l'épouse d'un homme extrêmement riche, qui ne travaille pas afin de se consacrer à plein temps à sa vie de loisirs.
Dans cette ville où l’argent est roi, où on affiche sa réussite à grands coups de villas luxueuses, de voitures de sport où même les plaques d'immatriculations avec les "lucky numbers" s'échangent pour des milliers de dollars, cette vie facile baignée de luxe fascine et fait rêver. A croire que les petites singapouriennes jouent dès leur plus jeune âge à la Barbie tai-tai.

High Class met donc en scène la reine des tai-tai, une riche singapourienne divorcée de son tycoon de l'immobilier (qui l'a délaissée pour une autre) et qui va créer un TV show qui permettra à 5 jeunes femmes d'apprendre tous les secrets de la tai-tayitude et d'épouser à leur tour un milliardaire... tout un programme, ma chère Nadine.
Son ex-mari va saboter le recrutement de ces 5 reines de beauté à fort potentiel, et les 5 candidates seront finalement les plus improbables et un bel échantillon de la classe moyenne singapourienne : chinoise, malaise, indienne, eurasienne et une chinoise de fraichement débarquée de Mainland China. S'en suivra évidemment une succession de scènes cocasses...

Attention, la pièce nous explique que la tai-tai n'est pas que frivole et matérialiste. Sous ses vêtements siglés  il y a un cœur charitable et altruiste car elle se doit d'utiliser son bien à bon escient et aider ses semblables. Cette créature est donc utile à la fois à la société et à la société de consommation.

A la fin, seule la vénale chinoise de Mainland China épousera finalement son milliardaire, les singapouriennes de souche préfèreront poursuivre leur vie d’avant et ne cèderont pas à la tentation de cette vie de facilité… Ce qui, bien sûr, est de la pure fiction et reste à prouver!

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